- Ceux qui nourrissent une haîne sourde et insatiable
nourrissent l'écho de leur ignorance ...
- La servitude est parfois le substrat d'une vacuité obséquieuse ...
... Oui Chef ...
- La Liberté est un concept exosomatique
soumis à des variations socio-culturelles ...
- Le Temps n'est qu'une vertue statistique ...
- L'Avenir est un mouvement probabiliste ...
- Or âge eau des espoirs ...
- L'argent reste la seule richesse des pauvres d'esprit ...
- Le Bonheur est une fleur dans un déséquilibre thermodynamique ...
- L'immobilité est un mouvement particulier,
rectiligne, uniforme, indivisible et incertain ...
... un peu comme l'ignorance ...
- Regarder l'horizon...L'infini souvenir
L'éternelle oraison...L'éphémère devenir
- Si ce que nous définissons comme présent
n'est qu'un fragment perceptible du passé ...
Et que cet évènement s'inscrit dans la durée ...
Alors nous ne saisissons que d'interminables souvenirs ...
- L'Amitié ne se décline jamais aussi bien qu'à travers les années ...
C'est la rencontre de l'altérité avec la durée ...
- La politique reste une science n'exprimant pas au peuple
ce qu'il veut entendre mais ce qu'il peut comprendre ...
- Le Temps reste une variable ponctuée par quelques Lumières
où le passé demeure la mesure et la puissance de l'Avenir ...
- La Vie ...
Une envolée lyrique où le doute dimensionne la vérité ...
- L'Histoire ...
De la série d'événements à L'événement avènement ...
Un mouvement insatiable ... Perpétuel ...
Où le changement côtoie l'ineffable...
- Vivre l'instant ... Etre présent...
Edifier notre existence et accepter que l'éphémère s'éternise ...
- La mer ... à chaque instant les vagues redéfinissent l'infini...et les souvenirs...
- Le sens est le Centre ... L'existence la Présence ...
- Tout commence par un regard ... même voilé par l'inconnu ...
- Le silence est une prose aporique ...
- Quand le temps et l'existence convergent
cela introduit la notion de probabilité ...
un moment mathématique spacialement défini ...
...je préfère le Hasard ...
- Le mouvement est l'expression du relatif ...
si l'absolu n'existe pas ... l'existence reste absolue...
- Regarder le silence ... contempler son sillage ...
- Vivre c'est respirer ...
pour reprendre son souffle...
- Je crois... non de croire
mais de croître ...
je marche ... je respire...
Que dire de plus si ce n'est : je crois ...
- Qu'est-ce qu'un Homme ?
si ce n'est l'idéal que porte en lui un Enfant ...
- On perçoit nos limites ...
comme on conçoit l'Infini ...
- Hourdez vos esprits de ces silences qui nourrissent les rêves ...
- L'être Humain est un prisme ...
un solide disposant de différentes faces ...
pouvant réfracter, réfléchir et disperser la lumière ...
- Le silence de certains est parfois un vacarme ...
- L'Homme est la mesure du sublime en déclin ...
- Chaque ligne est un indice ...
chaque indice est une ligne ...
il faut juste relier les points ...
- Il n'y a pas de situations difficiles ...
mais des situations ...
qui mettent en évidence nos difficultés ...
Elle sème ses larmes
Ses cordes et ses gouttes
Ébruite ces lames
Qui fendent la voûte
Ce tendre murmure
Aux vents solitaires
Autan des augures
Nourrit la poussière
La mer est la langueur
La brume des blessures
La vie et la douleur
Des sillons dans l'azur
Nécropoles aquarelles
Écument cet écrin
Les vents le sable y scellent
D'ineffables chemins
Elle est cette innocence
Aux reflets bleus albatres
La flamme et la violence
La Femme qu'on idolâtre
Ces métaux qui fleurissent
En un long sacrement
Ces épées qui s'esquissent
En lumières d'Orients
Ces éclats orageux
Où l'encens s'illumine
Ces éclairs nébuleux
Que l'Amour enlumine
Et ces cordes effilées
Sur ces murs qui respirent
Sont des larmes nacrées
Des bateaux qui transpirent
Ces chemins qui martèlent
Ces vies improbables
Ces lumières innocentes aux lueurs nébuleuses
Où languissent et chancellent des ellipses fiévreuses
Sont fidèles et frémissent sous l'azur symphonique
Aux soleils éternels qui demeurent liturgiques
Louis
Le soleil au zénith tamise ses mystères
Il ébruite et réveille les lumières de la Terre
Cet orchestre où se crée l'esprit de ces croisées
Ressuscite en secret sous une ombre sacrée
Ces solstices baptisent ces Orients immobiles
Se contemplent en esquisses aveuglantes et fragiles
Sur les bords de ces baies où se brise la pluie
Où le Nord initié aux lueurs de la vie
Se côtoient l'Ineffable l'Unique et l'Infini
L'Horizon Vénérable et l'encens qui Gémit
Je côtoie des cothurnes
Des sabots des souliers
Des chaussures taciturnes
Et des socques en papier
Mes quartiers en doublure
Mon empeigne à reluire
Ma semelle un peu dure
Sont la fleur de mon cuir
J'ai des trous des oeillets
Où s'enlacent des ficelles
Qui se nouent en lacets
En cordons infidèles
Mes talons en lamelles
Sont en bois et voyagent
À travers les ruelles
Et l'usure de mon âge
Louis
Lassé
Déguenillé
Saignant sous l'horizon
De cette Terre sacrificielle
Respirant les cicatrices
De ces encens solennels
De cette enclume acerbe
De ces nuits en sueur
Qui transpirent ébréchées
Ses viscères saillantes
Subsistent en lambeaux
En stèle eucharistique
Et ce linceul exulte
Aux reflux de l'exil
Louis
Ces solives d'éther
Qui ceignent les éclipses
Ces nuées solitaires
Se dispersent en ellipses
Vagabonds séculaires
Aux reflets de banquises
Ils écument la Terre
Les zéphyres les aiguisent
Moissonnant la rosée
Sommeillant sur les cîmes
Ces nuances nacrées
Nébuleuses sublimes
S'évaporent éplorées
Se réveillent au zénith
Ces naufrages édifiés
Sont des rêves qui gravitent
Louis